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Gladis sur un bateau

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27 février 2019

Transports cubains

12 au 27 avril 2018

Cuba ? pourquoi Cuba ?

Le côté village d'irréductibles assiégés de toutes parts, peut-être. Et puis, l'envie partagée, alors à quatre nous avons monté un voyage. Touristique, certes, comment y échapper ? mais sous l'égide de Jean-Jacques/Juanito, notre guide, Français installé à La Havane, amoureux de la salsa, de l'île, de sa vie cubaine, nous avons pu, peut-être, approcher de plus près la vie de l'île. Il nous a fait partager les endroits qu'il apprécie, nous a fait rencontrer des gens chaleureux, ouverts. Et si nous avons arpenté le Malecón et la Habana vieja, visité le musée de la Revolución, musé dans les rues de Trinidad ou de Baracoa et pris des quantités de photos, nous avons aussi pris le temps d'en perdre, le nez au vent.

L'île est grande (1200 km !) et nous l'avons parcourue d'ouest en est, ignorant la côte nord et ses plages touristiques. 

 

Voyage Cuba

 

Au sortir de l'aéroport, nous découvrons des routes prêtes à accueillir un trafic bien plus dense que celui de cette fin de journée, et déjà les voitures américaines des années 50, colorées et crachant une fumée noire (si Cuba était une odeur, ce serait celle-là, terriblement présente en ville) et les voitures russes usées et tout aussi fumantes. Le parc automobile est vieux, mais on voit aussi des voitures récentes, il me faudra du temps pour remarquer qu'il y a vraiment peu de conductrices -en fait c'est en en voyant UNE, au bout de huit jours que la lumière se fait-, Cuba est plutôt machiste, qui en doutait ?

 

 

1 entrée à La Havane

 

 

 

 

 

 En fait, on peut avoir une idée de la vie cubaine rien qu'avec les moyens de déplacement.

 

A la Havane, la circulation est permanente, mais pas si dense que ça : bien peu de gens ont leur propre voiture. Il y a des bus, mais assez peu, et il paraît que leur passage est plutôt aléatoire ; trois lignes touristiques régulières, les Habanabus, permettent de découvrir la ville.

 

4 circulation

 

Alors, on prend des taxis -vieilles américaines bien retapées, décapotables pour frimer sur le Malecón, ou plus ou moins déglinguées, tellement refaites qu'on ne sait plus s'il reste quelque chose d'origine (notre chauffeur nous sachant Français sera tout content de nous dire que la sienne a un moteur Renault), des taxis reconnaissables à leurs couleurs new-yorkaises, jaune et noir et d'autres plus banals-, on retrouve les tuk tuk verts et jaunes, appelés ici coco taxis, et les vélos taxis -ici les vélos ont juste l'air plus récents qu'en Inde. Des bus scolaires ont connu des jours meilleurs au Canada, les camions chargent matériaux et hommes, en vrac. Les Cubains savent aussi se déplacer grâce aux taxis collectifs qui suivent un trajet précis.  On peut même, dans la vieille Havane, emprunter une calèche.

 

 

2 Malecon

 

3 américaine

 

 

6 taxi

 

7

 

 

 

 

 

 

 

 

5 tricycle

 

 

8 américaines calèche

9 camion

10 bus scolaire

11 camion calèches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la havane





 

vu de l'habanabus

 

 

 

 

 





Nous irons en général à pied, ça permet de flâner, de s'arrêter comme on veut devant chaque surprise des promenades, au grand dam des chauffeurs qui hèlent le touriste à la moindre occasion.

 

autoroute

 

Quand on quitte la Havane, la circulation se fait beaucoup plus discrète, que ce soit sur les grandes routes, immenses autoroutes à trois voies de chaque côté, quasi désertes et mal entretenues, ce qui oblige le conducteur à une attention constante, ou sur le réseau secondaire. Résultat, la moyenne horaire n'est pas merveilleuse, mais on a le temps de s'imprégner des paysages.

Il y a bien des lignes de bus, ou de train qui relient les villes, mais elles ne suffisent pas.

 

25 passage à niveau

 

 

Des entreprises privées se lancent, mais il faut être Cubain et avoir besoin de se déplacer pour monter dans ces sortes de bétaillères rudimentaires qui feraient passer les camions militaires de chez nous pour des Pullman.

 

20 transports en commun

 

26 attente

 

 

Alors les gens font du stop, ils s'installent au bord de la route et attendent, prendre des auto-stoppeurs est obligatoire pour les véhicules du gouvernement, armée comprise.

Ils voyagent comme ils peuvent, à l'arrière des camions, dans la remorque d'un tracteur...

Et on voit beaucoup de petits chevaux, des mulets, parfois des boeufs tirant des charrettes bricolées destinées aux gens ou aux activités agricoles, ou aux deux ! En fait, tout ce qui roule peut s'avérer utile.

 

 

18 santiago, charrette

 

21 baracoa, marchand de bananes

 

23 baracoa cavaliers

 

29 Viñales porteur d'eau

 

30Viñales retour de courses

 

 

 

 

 

 

Viñales, clignotant

 

28 Viñales panneaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






La signalisation s'adapte...

Parfois un cavalier, main sur la hanche, passe avec une allure de cow-boy. 

Selon la taille, la géographie, l'habitude ..? les villes ont leur particularité :

 

A Holguin, des vélos-taxis avec une sorte de side, pas très rentables : on ne peut prendre qu'un client.

 

16 hoguin vélo taxi

Holguin, on devine le side !

 

 

A Santiago, plutôt pentue, des motos, et quelques vieux bus, les "chameaux" que des amis ont connus autrefois à la Havane, finissent leur carrière du côté de Guantanamo.

 

17 motos

 

 Santiago

19 bus chameau

 

 

 

 

 

 

 

 



A Baracoa, petite ville, des charrettes-taxis. 

 

22 Baracoa

 

24 Baracoa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Les Cubains les plus aisés peuvent aussi aller d'une ville à l'autre en avion, l'île est vraiment très étirée ! Nous avons cru malin de raccourcir une étape en prenant un vol la Havane/Holguin, 1 heure et demie pour 735 km. Pas bête. Sauf que...

Pour l'avion de 11 heures, départ de la Casa Ana à 8h30. Le taxi laisse en dépôt sa roue de secours pour embarquer nos valises, direction l'aéroport José Marti, terminal 1. Si l'aéroport international d'arrivée n'appelait pas de commentaire, celui-ci fait vraiment petit, pas d'air conditionné, un hall assez étriqué, les cafétérias à l'étage font peine à voir, c'est, disons, spartiate. L'enregistrement traîne, une seule femme au guichet, elle fait des calculs à la main sur des bouts de papier, tape de temps à autre d'un seul doigt sur son clavier... ; des indications floues, contradictoires. Sans surprise, le vol est annoncé en retard sur le panneau lumineux -mais pas d'annonce au haut-parleur. Vers midi, nous découvrons que notre vol, avec son numéro d'origine, a glissé à la place de celui de 14 heures !

Une gentille dame nous aide autant qu'elle peut à comprendre les événements. Nouveau rebondissement : finalement l'avion ne partira pas, d'ailleurs l'aéroport serait fermé -arrivée d'une délégation étrangère, présence de Raul... Prière de récupérer nos bagages, des bus nous emmèneront. Bon, de toute façon, il n'y a pas le choix, les Cubains prennent la chose avec bonhommie. Ah zut, le tapis s'arrête. Quand il consent à repartir, une bonne demi-heure plus tard, les gens applaudissent ironiquement. On nous distribue des bons pour un "goûter", nouvelle queue, maigre pitance.

A 17 heures, nous montons dans un bus. Chez nous, il irait bêtement d'aéroport à aéroport, c'est ce que fait la SNCF par exemple. Là, le chauffeur demande si certains ne voudraient pas plutôt s'arrêter en ville -si, bien sûr- et si ça gêne qu'il prenne d'autres passagers -ben non. On suit ça avec curiosité, et avec encore plus de curiosité quand nous verrons le bus faire des détours pour prendre des clients, qui payent leur place de la main à la main, charger frigo et télés. Notre protectrice défend notre cause, finalement nous descendrons en ville avec les autres : nous avons bien eu l'impression qu'il envisageait de nous demander un supplément ! Il faut dire qu'ils sont payés des clopinettes et que la débrouille semble être un sport national.

 

12 chargement du frigo

 

13 paiement

 

14 bus

 

 

 

 

 

 

 

Bilan, après tous ces détours, une halte dans la nuit sur une aire westernienne, nous aurons mis 13 heures pour relier les deux villes et près de 22 heures en comptant l'attente.  Notre rythme de vie n'est pas le leur ; finalement ce n'est pas beaucoup pour avoir un aperçu de la vie cubaine !

arrêt nocturne

 ( pour nous tout s'est bien fini, les passagers du même vol 792 quelques semaines plus tard n'auront pas cette chance, l'avion s'est écrasé au décollage)

 

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14 mai 2018

Me gusta la cocina cubana

12 au 28 avril 2018

Avant notre départ, nous avions été prévenus (c'est fou le nombre de gens qui sont déjà allés à Cuba !), il ne fallait pas s'attendre à bien manger. On nous promettait une cuisine honnête, certes, mais sans originalité ni saveurs particulières. Aux Antilles, oui, des épices, du piquant ; mais là, la fadeur était de règle.

 

Alors, parmi toutes les bonnes surprises que nous réservait Cuba, il y a eu  les beignets de malanga bien croustillants ; ces poissons savoureux, parfaitement cuits, relevés de quelques épices ; la ropa vieja ; le poulet en sauce de Santiago ; la langouste bien sûr, grillée, mais bien meilleure en sauce ; le porc cuit doucement toute une journée sous les feuilles de bananier, les cigüas (sorte de bulots) hachées et préparées en ragoût, tout cela parfumé sans être pimenté, accompagné de riz congri et de chips de bananes, de manioc ou de patate douce. 

espadon grillé à Playa Larga

 

langouste et igname

le porc à la finca de Yolanda

 

buffet des 15 anos

Non seulement nous nous sommes régalés, mais nous avons eu la chance de partager le repas de familles cubaines, ou de manger chez des pêcheurs ("dans les hôtels, ce n'est pas si bon, pas si frais, c'est moins bien" et on sentait la méfiance pour ces nourritures étranges), ou dans les casas particulares où nous logions. Et la qualité de l'accueil que nous avons reçu n'a fait qu'ajouter au plaisir du repas.

 

la table chez le pêcheur de Siboney

la pêche du jour

Et non, ce n'est pas le mojito, la canchanchara ou la pina colada bus en apéritif qui influencent mon jugement !

canchanchara 2 - copie

bananes frites

mojitos à Baracoa - copie

 

 

 

Recette de l'arroz congri, telle que donnée dans le Géoguide p. 109. Mais il en existe autant de variantes que de cuisiniers-ères ! Avec des haricots noirs, il s'agit alors de "moros y cristianos"... :)

500 gr riz long grain

250 gr de haricots rouges

200 gr de lardons

1 gros oignon jaune émincé

3 gousses d'ail

1 poivron vert

2 feuilles de laurier

2 c. à c. de cumin

2 c;à c. d'origan

10cl de vin blanc

sel, poivre, huile

Laissez tremper les haricots dans de l'eau froide toute une nuit. egouttez-les, couvrez-les d'eau et faites cuire 50 mn à 1 heure avec les feuiles de laurier. Prendre l'eau de cuisson et y faire cuire le riz. Faites dorer l'oignon et le poivron émincé. ajoutez l'ail, le cumin, l'origan, poivre et sel. remuez bien, ajoutez le vin blanc et les lardons . Incorporez les haricots et le riz, mélangez et laissez cuire 3 mn à feu doux.

11 avril 2018

Work in progress

mars 2018

Voilà, l'idée est simple, ce message sera complété au fur et à mesure de la construction du cabinet médical qui va s'élever en face de chez nous à la place d'un ensemble hétéroclite mais pratique, on pouvait stocker nos vélos à l'abri, ou presque, dans un des garages à la toiture un peu cuite.

Nantes bouge, on construit à tout va, on agrandit, mais dans notre pâté de maisons rien n'avait vraiment changé en plus de vingt ans. A notre retour, si les gentils propriétaires d'autrefois avaient disparu, leur portail gardait toujours une batterie de garages abritant les voitures des retraitées du quartier. Et puis, on a su le terrain en vente, rêvé deux secondes à ce qu'on pourrait en faire, appris que ce serait un cabinet médical. Juste en face de chez nous et au ras du cimetière... 

Et pas loin d'un an plus tard, les travaux ont commencé.

Curiosité pour le chantier, légère inquiétude, qu'est-ce que ça va changer : lumière, ensoleillement, stationnement..? C'est ce qu'on va voir au fil du temps.

 épisode 1

Fin 2017, avant Noël, les bulldozers arrivent et commencent leur grignotage, désamiantage d'abord, démolition ensuite.

 

désamiantage 15_12_17

 

2

 

 

 

 

 

pas avec le dos de la cuiller 12_01_18

 

 

 

 

 

 



Le 13 janvier 2018, l'opération de destruction est terminée, le terrain est nu. 

fin de l'étape 1u

 

Nouvelle étape, dont l'utilité ne saute pas aux yeux, cela ressemble à une préparation du terrain, peut-être pour le stabiliser après cette grosse période de pluie ?

 

Arrivent une grue, un algeco, des matériaux.

grue au soleil couchant

 

Et les travaux commencent dans la boue, le sol est gorgé d'eau, la glaise retient les bottes mais les hommes bossent sans faiblir, pompent, creusent, coulent.

 

 

 

dans la boue 19_02_18

 

Après la pluie, le grand froid, et même un peu de neige avec le redoux. Il en faut plus pour arrêter, les travaux se poursuivent sous l'oeil d'un public très intéressé.

 

 

 

 

 

 

surveillants de chantier 01_03_18

sous la neige 01_03

 

 

 

 

 

 

Quelques jours plus tard, la dalle peut être coulée.

ferraillage 06_03

silence on coule 06_03

twin toupies 06_03

 

 

 

 

 

7 mars. Elle sèche, nous partons au soleil. 

dalle finie 07_03

 

 

 

 

 

 

Prêcheur

 

épisode 2

 

Pendant notre absence, nous avons mandaté Jacky pour suivre les progrès, forcément plus spectaculaires maintenant. Repéré par un des futurs occupants, il devient fournisseur officiel de photos de chantier !

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18:03

22:03

 

 

 

 

 

 

28 mars Retour sous la pluie, changement radical pour nous, ciré pour les travailleurs.

28:03

 

 

 

 

 

 

 

 

Et les travées se remplissent rapidement, bientôt la dalle sera coulée.

Mais... zut, quand diable l'algeco a-t-il changé de place ?

J'ai croisé dans la rue voisine un élément de l'escalier, il paraît qu'il a fait tout le tour, par les rues du quartier, pour finir entreposé derrière la construction. Le mur est éventré, c'est par là que sortira la grue.

30:03

 

4:04

 

 

 

 

 

 

 

 

Le béton sèche vite, dès le lendemain on s'affaire à mettre en place le coffrage de l'ascenseur. Bon, il semble aussi qu'il n'y a pas de temps à perdre, la livraison, d'abord espérée en juin, se fera en principe en octobre... De notre côté, nous préparons à nouveau nos valises.

8:04

Dimanche, le chat qui semble habiter sur le mur du jardin (jamais il ne descend, il se promène avec grâce et nonchalance, ou s'installe confortablement -sur le faîte du mur !- comme pour surveiller son terrain de jeu) a fait un tour de reconnaissance des nouveaux espaces de son territoire.

 

11:04

Mardi 10 avril, les valises sont faites, demain nous laisserons la pluie derrière nous, désolée pour ceux qui restent !

10:04

 

 

épisode 3

 

IMG_0692

 

 

Pendant notre absence le bâtiment a gagné un étage, et à notre retour, fin avril, il s'élève encore, on coffre la cage d'ascenseur.

18:04

 

 

12:05

 

 

 

 

 

 

Surprise, autour, le dernier étage est en bois et monte rapidement.

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Les charpentiers clouent, les livreurs livrent, les menuisiers installent (ils ne menuisent plus guère, vive la colle et le joint silicone !) mais bon, ça prend forme.

 

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04:06

                                                                                                                                                                                                                                             

 

 

 

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Passent des vacances, des ponts, des week-ends... Les couvreurs couvrent -plutôt par à-coups- ils finiront par partir en vacances en laissant un morceau sans zinc...

 

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13:07

 

13:07 bis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26:07




Un beau jour, on découvre le crépi, et on aperçoit s'agiter les corps de métiers de finition à travers les fenêtres, entre deux randonnées en Bretagne... C'est beaucoup moins spectaculaire pour nous, de leur côté, les médecins doivent s'impatienter.

 

 

 

 

Enfin, fin octobre, les voilà sur place, il ne manque plus que la plaque  pour couronner leur oeuvre.

 

 

nov 29

 

Voilà, il était temps que je termine ce reportage. Dans un coin de tête il reste l'image d'un endroit désuet, fait de bric et de broc -vaste hangar (quelle activité abritait-il ?), cour pavée, garages à louer, couple âgé soignant ses rosiers- témoin d'une époque révolue.

22 octobre 2017

Les cinq coins de l'hexagone

Nous voilà bientôt fin octobre, le planning s'assagit, on doit pouvoir tenter le bilan d'une année où nous avons pas mal circulé ! Qu'on en juge...

(en fait, planning assagi ou pas, nous sommes finalement en janvier 2018, là !) 

arbres givrés fin 2016

Janvier. Cap au nord (1)

Nouvel an à Amsterdam où nous avons raccompagné Clément, la voiture pleine d'outils : il s'agit de rendre son nouvel appartement cosy. Ca veut dire peinture -plafonds et murs tout blancs-, mais aussi plancher, le proprio précédent est parti avec, paraît que ça se fait..., et aussi razzia à Ikéa -rideaux, meubles, bricoles.

Du boulot, donc, mais pas que.

1 appartement

Rien que le 31 valait le déplacement, l'année a commencé par un déluge de feux d'artifice pendant près d'une heure ! Je connaissais les thés dansants, mais là, le 1er, on avait plutôt la version bière dans le café près du canal voisin. Et on peut toujours compter sur Clément pour dénicher les bars sympas pour finir la soirée.

Comme à l'aller, retour par Rouen, sans givre ni brouillard, cette fois.

 

27/2/29  janvier. Auvergne (2)

On abandonne Mimi et Mamie dans leur cuisine en rénovation, et nous rejoignons les Blésois à Picherande pour un nouveau week-end raquettes.

 

cuisine

Picherande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Février. Bretagne (3)

Petit passage à Lancieux.

 

février Lancieux

 

 

février Lancieux 2

 

 

 

 

Mai. Sud-est (4)

Merci à RVLS, le séjour à Fréjus nous permet de découvrir une région que nous ne fréquentons guère. Sur le chemin du retour -la route est longue ! - nous revoyons tous nos départements, ne nous manquent que l'Yonne (le trou noir complet !), et l'outre-mer, en fait il y en a bien peu qu'on n'a pas au moins traversés. L'Yonne, justement, la Savoie ? -ah, si ! Courchevel, il y a longtemps !-, le territoire de Belfort.

 

St raphael au loin

Juin. Plein ouest

Un p'tit tour à Saint Nazaire, un autre à Paris.

Week-end  de marche à Groix, à l'arrivée nous voyons le Queen Mary passer au large, majestueusemant escorté, en route vers Saint Nazaire. Jolies promenades et premiers bains, frisquets, en Atlantique.

Queen Mary

Groix

départ

 

les grands sables Groix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juillet. Nord-est (5)

juillet la deuche

 

 

 

 

 

De Blois, où nous fêtons l'anniversaire de Christine, nous continuons vers le Jura, je m'amuse à essayer de compter les vignobles que nous traversons (après les côteaux d'Ancenis et l'Anjou,  vins de Loire, Sancerrois, sous un ciel très menaçant, Bourgogne -arrêt pique-nique à Meursault-), en fait toute notre route en est jalonnée !

Flemme de monter la tente, nous testons une tente sur pilotis.

 

juillet la tente

 

 

 

L'idée est de visiter Arc et Senans, dont nous n'avions vu que le panneau lors d'un séjour raquettes, en attendant de rallier Metz au 14 juillet. C'est étonnant, cette monumentalité au milieu de rien (pourtant, j'ai déjà vu Chambord et des centrales !). Ce sera l'été des visites guidées, après celle des marais salants en juin avec des amis, voici celle de ces salines bien différentes.

 

juillet Arc et Senanas 2

juillet Arc et Senans

 

 

Le temps est humide et justifie une deuxième location de tente sur pilotis !

 

juillet tente 2

juillet vache

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De là, nous allons à Lons le Saulnier. Nouvelle visite guidée, très intéressante, dans les souterrains où circulait la saumure.

 

juillet lons le saulnier

 

Près de Champagnole (ça fait vraiment schtroumpf !), nous nous promenons près des pertes de l'Ain et nous visitons (visite en chaussons d'hôpital pour ne pas abîmer les planchers) la magnifique villa palladienne du maître de forges de Syam. Si le coeur -et la bourse- vous en dit, il y a des chambres d'hôtes...

 

 

 

 

juillet les pertes de l'Ain

 

juillet villa palladienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En flânant, un petit crochet par Pontarlier,

Crétin frères Pontarlier

une halte dans un village fortifié, la route nous mène vers Ronchamp, deuxième but architectural de nos errances.

 

 

 

 

 

juillet Ronchamp 2

 

juillet Ronchamp 3

 

juillet Ronchamp

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


De là nous filons à Metz pour passer le 14 juillet en Allemagne, à Kassel, grand rassemblement quinquenal d'art contemporain. Des installations spectaculaires, des expositions, impossible de tout voir !

 

 

 

 

juillet documenta

 

Kassel emballage

 

Kassel installations

 

Kassel fumée sans feu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

kassel le Parthénon des livres

 

Kassel the end

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au retour, après une visite à l'expo Fernand Léger de Pompidou-Metz,

metz méditation

 

nous passons en Alsace. L'Alsace des plaines et des vignobles, très colorée, très carte postale, couleurs et géraniums, rues vides, est finalement moins séduisante que l'Alsace des hauteurs où on échappe en plus à la chaleur.

Du Mont Sainte Odile, on voit la théorie de ces villages qui s'égraine dans la vallée. 

 

 

 

Alsace 2

 

Alsace 1

 

Alsace 7 Colmar

 

Alsace3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La visite du camp de concentration du Struthof est un moment très fort ; le guide, très impliqué, sait faire revivre cette réalité passée avec justesse. Je ne sais ce qu'en pensent les jeunes Allemands en sortie scolaire... 

 

Alsace 5 struthof

 

 

 

 

 

Le lendemain, notre dernière visite guidée sera plus légère : le château très spectaculaire du Haut- Koenigsbourg, reconstruit au début du vingtième siècle  grâce à" Guillaume II de Hohenzollern. Lui qui rêve de ressusciter l'ancien empire germanique, va assouvir sa passion du Moyen Âge en confiant la restauration du château du Haut-Koenigsbourg à l'architecte Bodo Ebhardt, spécialiste de la fortification médiévale." (emprunt au site) C'est aussi une trace de l'histoire de ces départements pas tout à fait comme les autres.

Alsace 6 haut koenigsburg 

 

 

 

Le retour se fait sans autoroutes, nous frôlons Domrémy, et traversons Colombey les deux églises. La croix de Loraine qui surplombe le village est si imposante que je n'ai pas eu l'idée de vérifier le nombre d'églises...

 

Colombey

 

 

 

 

 

 

 

 

Août. Sud-ouest (6)

Nous déposons le canoé au Porge dans un hangar accueillant, où une pancarte délaissée semble nous faire un clin d'oeil,  

Le Porge

 

 

et nous filons vers Mont de Marsan, puis Boucau... 

 

 

Landes bastide 2

 

Landes N-D des cyclistes !

 

Landes fontaine miraculeuse

 

Landes bastide chambre d'arrêt

 

Landes Arthez d'Armagnac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



...et enfin Saint Sébastien.

 

Plage Saint Sébastien

 

 

Cafés, tapas, poisson sur le port, mais il est déjà temps de rejoindre la famille réunie à Lacanau dans notre camping favori !

 

 

 

Septembre. Plein ouest, plus au nord (7)

Revoilà le temps de notre rando de rentrée  à quatre, cette fois c'est le tour de la pointe du Raz, camp de base à Audierne, escapade à Sein.

 

septembre la Vieille et la Plate

septembre Sein

septembre phare

septembre Sein du haut du phare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Petit bonjour à Douarnenez avant de repartir, déjeuner sur l'étroite terrasse de la Cabane, au-dessus de la plage.

 

 

septembre Dz

 

 

Septembre toujours, nous écumons le Morbihan, à la recherche des écoles d'autrefois.

 

le coq

Octobre, puis décembre seront l'occasion de nouveaux passages à Paris, la fondation Vuitton, le musée Jaquemart André, Pompidou nous offrent d'autres dépaysements...  

 

Paris octobre

 

Nos allées et venues nous auront fait parcourir un paquet de kilomètres à travers la moitié des départements français. Si on peut discuter le bilan carbone, nous avons bien rempli notre année, découvert ou retrouvé des paysages, noué les fils des amitiés.

En piste pour 2018, maintenant !

 

1 Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine maritime, Eure, Orne, Sarthe, Maine-et-Loire (8)

2 Indre, Puy-de Dome, Creuse (3)

3 Ille et Vilaine, Côtes d'Armor (2)

4 Vendée, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne, Corrèze, Cantal, Lozère, Gard, Bouches-du Rhône, Var, Alpes de haute Provence (11)

5 Indre et Loire, Loir et Cher, Cher, Nièvre, Côte d'Or, Jura, Doubs, Haute-Saône, Vosges, Meurthe et Moselle, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Marne, Aube, Yonne, Loiret (17)

6 Charente maritime, Gironde, Landes, Pyrénées atlantiques (4)

7 Morbihan, Finistère (2)

total : 47 , quand même !

 

20 septembre 2017

Ecoles buissonnières

Lundi, mardi 18 et 19 septembre 2017
D'abord nous avons étalé la carte, fait remonter à la mémoire les lieux, les premières écoles de sa carrière comme institutrice remplaçante dans le Morbihan. Il a fallu s'aider de cartes plus précises, c'était souvent de petits bourgs, des hameaux même. Et puis décider de l'ordre, aurait-on le temps de tout retrouver en deux jours ? Irait-on jusqu'aux plus éloignés, collés au Finistère ?
Lundi matin, 9 heures.
Le temps est beau,  même défleuris depuis longtemps genêts et ajoncs lui annoncent la Bretagne, nous bifurquons vers la presqu'île de Sarzeau. Au Tour du Parc (1) l'école est devenue bibliothèque et accessoirement, nichoir à hirondelles. Petit tour sur le rivage, marée basse.

Le Tour du Parc

rivage




Puis, du côté d'Auray, cap sur la gare où le train ne s'arrête pas -pas tous les jours en tout cas et pas ce jour-là de son arrivée, où elle a sauté du train- Landaul, et de là sur Locoal Mendon (2), trois bons km qui montent et qui descendent avec valise et sac avant de trouver de quoi soigner le genou écorché.
Là, l'école est devenue chocolaterie, beau bâtiment bien rénové, fermée le lundi. Dommage.

Landaul

Locoal Mendon





Retour à la sortie 36, judicieusement placée entre les deux villages, pour déjeuner au routier.

Je deviens une pro du GPS, ma carte n'est pas assez précise et nous empruntons de petites routes. Ca serpente, ça monte et ça descend, on découvre en passant des crucifix, des fontaines, et même un menhir, pas mal d'éoliennes aussi.

Au bord de la route

Du côté de Plouay, à Berné (3), l'école Georges Brassens fait face à l'église. Elle n'a pas l'air si vieille mais c'était bien sa place.
L'usage voulait que l'institutrice se présente au maire, celui-là a eu une belle carrière !
Dans les environs, la chapelle n'a pas changé, mais l'épicerie du Marseillais est devenue maison, difficile à retrouver.

Berné, le député maire

Berné, l'école

Berné, l'église

Berné, porte close

Berné la chapelle

Déception, vigie pirate est passé par là, et on ne peut pas entrer dans les écoles !
Plus près de Guéméné à Bubry (4) c'est l'heure de la récré dans l'école toujours en activité.
Bubry, entrée

Bubry

Et puis Séglien (5) et le casque du poilu qui faisait face au logement, à l'étage de la mairie. Ce voyeur-là est moins coquin que ceux de Bubry qui profitaient d'un trou dans la couverture qui servait de rideau ! L'école est toujours là, derrière la mairie.

Séglien, l'école

Séglien, le poilu

Et pour finir, près de Cléguerec, Trébérien (6). Le hameau n'est pas bien gros, mais il ya des fermes aux alentours et on ne parlait pas alors de ramassage scolaire. L'école est devenue gîte, que la propriétaire nous fait visiter, contente de bavarder. La maison paraît bien grande pour une seule salle de classe, mais les espaces n'ont guère changé.

Trébérien

Trébérien, façade

Trébérien, l'école




Halte à Pontivy à l'hôtel Robic, près du canal de Nantes à Brest. La ville est d'un calme ! Dîner au Vésuve, bien mal nommé, l'ambiance rappellerait presque un salon mortuaire.

Mardi matin.
Nous quittons Pontivy, direction la Trinité Porhoet,où était le logement. Le bourg est dominé par une énorme église au sol en pente. A la sortie, un petit avion sert d'épi de faîtage à un vieux garage.

La Trinité Porhoet, épi de faitage

On tourne, on vire, on trouve le Plessis Jaulme (7), non sans mal. Quoique très secondaires, les routes sont fréquentables, du moins en voiture et maintenant : avec un vélo, les côtes, la boue rendaient ces trois kilomètres plutôt sportifs !
Rencontre avec une amie des animaux, qui n'apprécie guère que l'on ait pu se régaler de sanglier dans la maison voisine du garde forestier, maintenant à l'abandon. Deux fois, on nous parle d'un instituteur controversé : pour l'une "on n'apprenait rien du tout dans cette école, il nous emmenanit en forêt", pour l'autre "il éveillait les enfants à la musique, à la nature".

Le Plessis Jaulme

En face, on trouve la nouvelle "ancienne école", devenue la résidence secondaire d'Ecossais. Arrive, prévenu par la dame aux animaux, un probable ancien élève, 72 ans en décembre ! Il décrit l'ancienne école, disparue, remplacée par un bâtiment plutôt moche : peu de subvention pour la réparation, mais la création n'a rien coûté à la commune...

L'ancienne nouvelle école

Josselin est une jolie surprise, un peu d'animation, de belles maisons, une crêperie sympathique (qui confirme la théorie de Thomas "toujours au fond à gauche") et un château impressionnant.

Thomas a raison

Josselin

 

A Henlée (8), tout petit hameau en campagne là aussi, personne pour nous renseigner, on suppose avoir vu l'école. L'ancienne boulangerie au carrefour est devenue habitation.

Henlée

Henlée, l'école

Henlée, l'ancienne boulangerie

Arrêt à Vannes, avant le retour, pour digérer un peu tous ces kilomètres, et les souvenirs surgis au bord des routes. On aura eu beau temps tout du long.
                                              Bon anniversaire, maman !

bouquet 90

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11 septembre 2017

Fin de soirée

vendredi 8 septembre

Ces images-là sont dans ma tête, je ne sais pas dessiner, dommage, j'aimerais pouvoir les mettre ainsi à distance, la juste distance.

Les mots ? Peut-être. J'essaie.

A

Quai du tram, nuit, pluie fine. Trois portes devant nous, un corps sort comme un projectile, longue courbe, il est sur le dos, du blanc sur le noir du soir qui tombe, du blanc entre le noir du quai et le jaune de l’intérieur éclairé.

 B

Il est allongé. Il ne bouge pas. Ses yeux sont révulsés, il tient encore sa canette à la main, elle s’échappe. Son visage est beau, comment peut-il être sous le banc ? Il est mort, un homme vient de mourir sous mes yeux.

 C

Trois, quatre, peut-être cinq personnes autour. Emmanuel sort son téléphone, quel numéro appeler ? Son parapluie seul, à l’envers quelques pas plus loin. Sa poitrine se soulève, un peu.

  D

Une femme prend le téléphone, « quai du tram, arrêt du Chaffault », « perte de connaissance, inconscient », elle lui tient la main, essaie de créer un lien « on s’occupe de vous ». Derrière, dans la lumière du tram, le chauffeur appelle aussi, le temps n’existe plus, les sons ne font pas sens. Je tiens, dérisoire, les deux parapluies au-dessus de lui.

 E

Le tram est parti. Un homme est resté, un noir costaud et calme. L’homme reprend conscience, veut se relever. Comment l’en empêcher , il se relève, peu sûr sur ses jambes, le regard perdu, ses mots ne m’atteignent pas. Le banc a entaillé le cuir chevelu. Emmanuel répète « on tient à vous, on vous aime, vous ne pouvez pas partir » dans l’espoir de le retenir jusqu’à l’arrivée des secours.

 F

Le girophare. Mauvais côté du boulevard. La femme les hèle, puis s’en va après m’avoir dit « J’ai fait une hémorragie cérébrale », comme une excuse, une raison. Les pompiers prennent le relais. Sur le quai la canette roule. Le noir dit « vous êtes de braves personnes » « je vais prendre le suivant ».

12 juin 2017

Mettre des images sur des noms

7 au 13 mai 2017, Fréjus avec RVLS

Le séjour proposé par RVLS avait l'avantage de nous faire découvrir une région qui ne m'attire pas spécialement : trop chaude, trop touristique, trop conservatrice... L'inconvénient potentiel c'était la coïncidence fâcheuse avec le deuxième tour de la présidentielle, et si la politique empoisonnait les relations ? Bon, que des préjugés, quoi. Tous démentis rapidement, en plus !

En tout cas, prêts à en profiter au mieux, nous sommes partis deux jours plus tôt. Un peu de bla-bla-car au début, avec une charmante Juliette avec qui on se trouve un ami commun, et une brave dame qui nous amène une valise de 50 kg et nous prend pour un taxi ! L'arrêt à Limoges me permet de retrouver des bols tout fins et nous prenons le chemin du sud tranquillement. Le hasard faisant bien les choses, nous nous engageons dans les gorges du Tarn sans même le savoir ! Belle surprise ! La lumière du soir est magique, le village ravitaillé par tyrolienne étonnant, l'arrivée à St Chély surprenante avec ses deux tunnels et son pont haut perché !

 

pont de St Chély

 

St Chély, la chapelle encastrée

 

Tarn, village à flanc de falaise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Après un tel début Ste Enimie paraît presque banale. Pique-nique sur la corniche des Cévennes, au Pompidou, dans le jardin sous le temple ; arrêt à Anduze –ah oui, les poteries-, un panneau indique Sommières –ah oui, la terre- et nous glissons jusqu’à Nîmes  pour une visite rapide dans le cœur de la ville.

Nîmes

 

 

 


En quittant la ville nous passons devant Nemausus, ensemble dû à Jean Nouvel. Les jeunes qui jouent au foot nous ouvrent, petit tour sur les coursives, coup d’œil dans un bureau – la dame à l’accueil râle, trop chaud, trop froid, mal isolé-, et à l’expo photo au-dessus, prête pour le vernissage. Les images des gitans chiliens de Luis Navarro Vega sont très belles, émouvantes ; à nouveau le hasard nous a bien gâtés.

 

 

Nemausus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps de chercher un hôtel : Beaucaire ou Tarascon  ? Finalement ce sera chambre d’hôte dans un mas.

chambre d'hôte

 

 

 

Emmanuel voulait voir la Camargue, nous la devinons à peine, noyée dans une pluie battante ; après un tour dans les rues tirées au cordeau de Salin de Giraud , cité ouvrière à laquelle on ne s’attend pas ici, coup d’œil aux « marais salants » locaux. C’est sûr, rien à voir avec Guérande !

 

 

Camargue

 

salines du midi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Je ne verrai de Marseille que l’arrivée et un long tunnel, et de Toulon qu’une terrasse sur le port, le temps d’un café. Drôle de ville… (on n’est pas les seuls touristes, j’entends un môme dire à voix haute la remarque que je me suis faite devant l’eau au ras du quai : « Oh, la mer est haute ! »)

 

 

Et puis Fréjus. Nous retrouvons les amis. Le lendemain, découverte de la région avec une rando qui nous amène sur le site de Malpasset, le barrage qui céda le 2 décembre 1959, faisant 423 victimes. La végétation a repris le dessus mais on voit encore d’énormes blocs de béton, projetés loin du site. Et aussi un reste de l’aqueduc romain qu’on retrouvera plus tard. Le temps est un peu chaud et la dernière, longue, côte nous assèche le gosier !

La soirée prend acte sobrement de la déroute lepéniste, personne n’ira vérifier l’ambiance à la permanence locale…

 

1a-Avelan-Malpasset (0)acqueduc, près du barrage

feu le barrage de Malpasset 

Le lendemain, le temps est toujours aussi chaud mais nous sommes aguerris, et nous partons dans l’Estérel, pierriers, roches rouges, vues sur la mer, et même la montagne. Le pique nique à l’ombre près de la source est le bienvenu. Avant le dîner, je prends mon premier bain de l'année. Déception, elle est un peu croisicaise...

 

pic du cap Roux8 maimarche dans les pierriers

 

 

 

 

 

 

 

Déjà le troisième jour, promenade en bateau de St Raphaël à St Tropez. Beaucoup de « gros culs », c’est sûr, dans les ports, mais le bâti n’est pas pire que sur nos côtes, loin de là ! Le port serait même tranquille en cette saison, s'il n'y avait un gros rassemblement de Harley (15 000 bikers à Port-Grimaud !). Le bruit des moteurs nous accompagnera le reste du séjour, eux aussi visitent !

 

arrivée sur St Tropez

les motards de St TropezSt Tropez, fleursad usque fidelis

St Tropez, vue sur la baie


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

bateaux St tropez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Mercredi, nous allons un peu plus à l’intérieur, avec vision sur les villages « perchés » (juste sur une sorte de piton, quoi), et site de pierres meulières (destinées aux meules des moulins).  Pique-nique sur l’oppidum romain, heureusement ombragé.

 

 

col de la pierre du coucouexcavation, pierre meulière

ciste

 

 

 

Au retour, nous visitons le vieux Fréjus, parfois très vieux : les Romains ont laissé quelques traces : l’aqueduc , mais aussi la porte dorée, la lanterne d’Auguste, des arènes. La villa Aurélienne où Couve de Murville finit ses jours est maintenant un lieu culturel, dommage, nous sommes arrivés trop tard pour y entrer mais l’extérieur est enchanteur !

 

Fréjus, l'acqueduc

 

Fréjus, la lanterne d'Auguste

 

Fréjus, la mairie

 

Fréjus, la fontaine

 

 

 

 

 

 

 

Fréjus, la villa palladienne

 

 

 

 

villa palladienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 11, échappée à Andon, 75 km de Fréjus par des routes de montagne, autre décor. Le clou de la promenade c’est le plaisir de découvrir des touffes de pivoines sauvages en fleurs ! Elles sont magnifiques ! Au retour, nous nous arrêtons un moment à Mons, village perché noyé sous une pluie fine.

 

 

crêtes d'Andon

 

pivoines d'Andon

 

amélanchier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mons, ruelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Pour le dernier jour, retour sur la côte, avec une rando saute-caillou, toute en montées et descentes, le long du littoral. Un dernier détour, et… nous sommes sur le parking du port où nous trouvons un bar qui nous accueille tous (ça n’est pas le cas partout ! trop de clients, pas le look : refus !) pour goûter la tarte tropézienne.

 

 

sentier du litoral

 

barques au port

 

 

raquettes

 

 

 

 

 

 

 

 

saute caillou

et l'île d'or au loin

 

 

 

marcheurs au repos

 

LA tarte !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ah ! Pas de séjour sérieux sans dégustation, pour finir en beauté nous goûtons les vins locaux et une délicieuse recette de tartinade aux pignons.

 

Après les adieux aux Blésois (merci encore à Gérard pour les cartes des randos), nous filons vers la fondation Maeght, le bâtiment de Luis Sert reprend les formes du musée Miro de Barcelone.

 

 

Fondation Maeght

 

Fondation Maeght, les bassins

 

fondation Maeght, intérieur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

St Paul de Vence, maison où vint Prévert

 

St Paul de Vence

 

St Paul de Vence tombe de Chagall

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Saint Paul de Vence est un joli village, mais vraiment touristique. Une grande silhouette s’engouffre dans une voiture au sortir d’un restaurant, eh ? oui, c’est Jean Nouvel, reconnaissable même sans son écharpe rouge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soir, nous assistons à Roméo et Juliette, ballet de Preljocaj, élégante manière de clore le séjour !

 

 

 

 

 

 



Puisqu’il faut bien rentrer, nous le ferons par Moustiers Sainte Marie (bien sûr, la faïence) et les gorges du Verdon. Moi, ça me donne un léger vertige -celles-là se voient depuis les hauteurs-, mais d'autres trouvent amusant de se jeter dans le vide au bout d'un élastique ! très peu pour moi... Les moteurs des dernières Harley résonnent, nous descendons vers la dernière étape à Sisteron, endormie sur sa gloire passée.

 

 

Moustiers Ste Marie

 

le Verdon

 

Verdon, saut du pont

 

Gorges du Verdon

 

deniers motards devant le Verdon

25 mai 2017

Temples, dieux, le sacré partout.

 

Uttar Pradesh, Madhya Pradesh, d’Agra à Bénarès, un autre sacré – 3 au 7 mars 2016

 

Nous reprenons le train, les paysages changent, un peu, on traverse d’étranges zones crevassées, un fleuve -la Yamuna ? 

Yamuna

 

 

 

 

 

A Jhansi, nous continuons par la route jusqu’à Orchha, petite ville qui semble endormie autour de ses trésors, temples et palais. Quand nous arrivons, même le marché aux couleurs éclatantes somnole.

 

Orchha marché

 

Orchha cuisine de rue

 

 

 

Orchha cour

 

Orchha dieu

 

 

 

 

 

 

Orchha entrée du palais

 

Orchha fouilles

 

Orchha fresque

 

Orchha lingam

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l'autre côté du pont étroit, presque un gué, le panorama est parfaitement magique au soleil couchant.

Orchha le pont

Orchha le soir

Orchha kodak point

Orchha jeune et curieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur les murs des maisons des signes m'intriguent, ce sont les symboles des deux principaux partis, on est en période électorale. 

 

élections 1

Orchha élections 2

Orchha rue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de repartir, un homme -il semble habiter le temple- nous fait visiter les lieux ; pendant qu'Emmanuel grimpe par un escalier dans la muraille, je savoure le calme de la grande salle, un peu impressionnée, et la vue sur le palais, juste en face.

 

Orchha temple

 

Orchha temple porte peinte

 

Orchha ganesh

 

 

 

 

vue sur le palais

 

 

 

 

 

 

 

 



Sur la route de Khajuraho nous nous arrêtons dans un musée lapidaire écrasé par la chaleur, nous trouvons un peu de fraîcheur dans les salles peuplées de dieux ; dehors d’énormes ruches sont suspendues aux branches.

 

musée lapidaire

Le site de Khajuraho abrite une vingtaine de temples magnifiques, hindous ou jaïns, dans un cadre de verdure que les lumières du couchant rendent plus beaux encore. Les drapeaux qui flottent sur certains indiquent qu’ils sont toujours utilisés, mais ce qui attire les curieux ce sont les sculptures érotiques, quelques unes parmi les milliers qui les ornent.

 

 

Khajuraho temples

 

Khajuraho temple 1

 

Khajuraho temple 2

 

Khajuraho détail

 

Khajuraho statue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Khajuraho lion

 

 

 

 

 

 

Khajuraho pièce d'eau

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’hôtel, c’est l’effervescence, les invités attendent la voiture des mariés et convient les touristes à participer: feux d’artifice, lumières, musique, danse. Pendant que les mariés sont dans une petite salle, très sérieusement absorbés par le rite, la foule se répand sur les pelouses autour des multiples tables dressées à leur intention. Le lendemain, avant de partir, ils se font prendre en photo avec un de nous, au hasard. Juste retour des choses, non ?

 

 

 

Khajuraho temple jaïn 1

 

Khajuraho temple jaîn statue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après tant de monuments, l’arrêt dans un village nous rapproche du quotidien, nous entrons dans la maison d’un potier, dans l’école, une femme nous fait des chapatis. partout nous sommes reçus avec simplicité, comme s'il était normal qu'on vienne bousculer leur vie...

 

village le tableau noir

village l'école

village chèvre

village le potier

 

 

 

 

village la cour de la maison du potier

 

 

 

 

 

 

village préparatifs culinaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’avion à nouveau, pour Bénarès- Varanasi en fait pour les Indiens.

Le soir même nous faisons une promenade en barque sur le Gange, le long des Ghâts, pour assister aux cérémonies du soir, confier au fleuve une offrande, jusqu’à celui où se font les crémations. De loin, ces bûchers sont mystérieux, impressionnants, difficile de ne pas se sentir voyeur. Le hasard a fait que nous avons retrouvé un ami, quelques mois plus tard, qui a longuement fréquenté ce ghât, les photos qu’il nous a montrées sont magnifiques, et vraiment saisissantes. Pour un Hindou, le Gange est source de vie, il purifie et y confier ses cendres c’est mettre fin au cycle des réincarnations.

 

Varanasi face aux ghats 1

 

Varanasi face aux ghats 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A nouveau le lendemain nous remontons en barque. Le Gange sert à tout, selon les Ghâts : on y jette les cendres et les restes des bûchers, on s’y lave, on y fait ses ablutions rituelles, et c’est aussi là que les blanchisseurs lavent et étendent le linge.

 

Varanasi ablutions

Varanasi barque

Varanasi ghat des blanchisseurs

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous y promenons aussi à pied, parmi les pélerins et les touristes.

 

Varanasi brahmane

 

Varanasi emplacements des officiants

 

Varanasi marchande d'offrandes

 

Varanasi au pied de l'observatoire

 

Varanasi affiches

 

 

 

 

 

Varanasi missing

 

 

 

 


De la terrasse du restaurant, ou de l’observatoire voisin (encore un beau palais !) le bruit s’estompe, le regard porte au loin dans une brume de chaleur ou plonge dans les cours où les enfants jouent.

 

Varanasi femmes sur la terrasse

 

Varanasi sieste dans la salle de l'observatoire

 

Varanasi activités sur le ghat

 

Varanasi Tata sky

 

Varanasi jeu des enfants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La foule est immense, notre guide nous signale des groupes d’Indiens d’autres régions, reconnaissables à leurs costumes, des ouvriers plantent des poteaux dans l’asphalte, puis y fixent de longues perches : les couloirs ainsi formés canaliseront la foule immense venue pour déposer une offrande aux pieds de Shiva après des heures d’attente au soleil.

 

Varanasi cuisine de rue

 

Varanasi circulation

 

Varanasi scène de rue, la queue

 

Varanasi scène de rue

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Varanasi devant untemple

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A quelques kilomètres, un autre lieu sacré nous attend : Sârnâth, où le Bouddha prononça son premier sermon. Une belle pluie d’orage presse les fidèles venus tourner autour du stupa majestueux qui se dresse encore au milieu des ruines.

 

 

sârnâth offrande

 

sârnâth au pied du stupa

 

Sârnâth déambulation

 

 

 

 

Incredible India, vraiment.

 

 

 La dernière image que j'ai prise sera aussi la dernière de ce retour en Inde, plus d'un an après notre retour, en remerciement à notre conducteur de rikshaw, toujours agréable, même quand il a insisté pour nous ramener jusqu'au bout en dépit d'un pneu crevé.

Varanasi conducteur de rikshaw

 

 

 

Courte bibliographie

guides

GUIDE BLEU Rajasthan - Gujarat
GALLIMARD Rajasthan

Pour ce séjour, nous avons lu :

Henri Michaud,  Un barbare en Asie,  1933
Pier Paolo Pasolini,  L’odeur de l’Inde, 2001 (voyage fait en 1961 avec Elsa Morante et Alberto Moravia)
Alberto Moravia, Une certaine idée de l’Inde, 2008
Alexandre Bergamini, Nue India, journal d'un vagabond, 2014 
Dayar Pawar, Ma vie d’intouchable, 2007
Marc Boulet, Dans la peu d’un intouchable, 2001
et aussi, récemment, un polar :
Kishwar Desai, Témoin de la nuit, L'Aube, 2013

 

28 mars 2017

Retour au Rajasthan

23 février - 3 mars 2016

 

Déjà plus d'un an que nous sommes retournés en Inde…

 

Inde du Nord 2016

 

Le projet était différent : un groupe réuni autour d’architectes ; un tracé adapté aux envies : de Chandigarh, objet d’admiration pour le Maître -le Corbusier, dont l'oeuvre va être classée patrimoine mondial de l'Unesco-,  à Varanasi (Bénarès), objet de curiosité et de fascination rêvée, il nous ramenait aussi sur les routes du Rajasthan, en variant les trajets, les moyens de transports. Pour moi, le voyage précédent enrichissait celui-ci par les variations apportées et permettait à mon regard de se poser avec plus de, comment dire ? de calme- ou un peu moins d’avidité-, à mon esprit de pas être constamment en surchauffe devant la masse d’images, de sensations… Mais bizarrement, la place des visites, des monuments m'a paru plus importante -l'influence des architectes peut-être ?- sans qu'ils soient plus présents dans mes photos. Je me dis que ces images-là peuvent se trouver dans tout bon guide, peut-être... Un jour, je mettrai celles du palais de Bikaner, des palais devenus hôtels de luxe... qui sait ?

Finalement, bien sûr, bien peu de moments se sont répétés vraiment, à part peut-être notre passage chez le marchand où nous avions acheté un tapis ! 

 

Dehli la mosquée

 

A Delhi, après un tour dans les quartiers administratifs, nous avons juste visité la grande mosquée Jama Masjid- photos interdites et longue blouse nylon pour les femmes-, et laissé nos valises à l’hôtel avant de partir à Chandigarh avec un sac léger. Pas de train, l’Inde aussi connaît les grèves, nous prenons l’avion. Dommage, on voit nettement moins le paysage !

 Le retour à Dehli se fait en train, avec repas servi à bord (plus celui fourni par l'hôtel, on ne risque pas l'inanition !), mais la nuit tombe vite et la ville reste pour moi comme une parenthèse.

1 repas dans le train

L’avion, ça va vite, certes, mais… le vol est à 12 h 40, et il faut arriver 2 heures plus tôt, sur le chemin de l’aéroport nous avançons dans les embouteillages, du moins ça y ressemble pour nous, mais ça reste « fluide » d’après le guide, au milieu d’une circulation zigzagante où tuk tuk et vélos se faufilent, et d’un concert de klaxon permanent (« horn please » !). Nous traversons un nouveau quartier, ça pousse à toute allure, immeubles, métro aérien, mix d’agitation indienne et d’urbanisme international.

 

dehli

 

 

 

 

Je ne sais pas où l’Inde en est avec le terrorisme, mais à voir les guérites, les soldats en armes retranchés derrière des plaques de blindage et les contrôles à l’entrée, ça a l’air sérieux et vigie pirate fait plutôt amateur. Nous nous installons, nous attendons, attendons. Pas d'envol, mais des essais incessants d'ailerons, mmmuuuiii mmmuuuiii, le sketch devient un peu stressant, quand un Américain exige de parler au responsable (lequel ?), finalement nous changeons d'avion...

 

Delhi fichus ailerons

 

 

 

 

En fin d’après-midi nous retrouvons Jodhpur. Descente du fort de Mehranghar vers la ville au soleil couchant par les ruelles étroites, promenade sur la place de la Clock Tower, dîner sur la terrasse d’un palace –l’hôtel Raas- au pied du fort illuminé, retour en tuk-tuk, les plaisirs du tourisme de luxe sont bien agréables ! … mais comment vit-on derrière ces façades colorées ?

 

2 Jodhpur

3 Jodhpur

4 Jodhpur

5 jodhpur

 

 

 

Jodhpur mur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Après la visite du fort, nous partons pour Udaipur. La route quitte les grandes étendues planes, poussiéreuses que je connaissais pour serpenter à travers la chaîne des Aravelis.

 

6 Araveli

 


Peu de circulation, des bandes de singes dans les arbres, et dans un vallon le sanctuaire jaïn de Ranakpur, bloc sculpté impressionnant.

 

P2280595

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P2280616

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P2280638

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





Sur un plateau, nous nous arrêtons pour observer la noria qui permet l’irrigation des champs.

 

8 noria

 

7 noria

 

 

 

 

 

 

 

 


Le soir, je suis accueillie,- seule, après la nuit précédente rythmée par le hurlement des trains, j'ai lâché le groupe- dans un hall prévu pour deux cents, par une adorable demoiselle qui me marque le front du point rouge porte-bonheur.

 

hôtel udaipur

 

bienvenue

 

 

 

 

 

Udaipur s’étale au bord du lac, et cela lui donne un air plus… européen ? peut-être pas tout à fait ! Le palais est une succession de cours, de salles, d’appartements richement ornés –on y trouve même des azulejos- qui renferme une belle collection de peintures.

 

 

 

 

 

 

 

Udaipur palais vu du lac

Udaipur palais

Udaipur gardes

 

 

Udaipur décoration florale

 

 

 

Udaipur décoration murale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Promenade digestive dans un charmant parc,

 

Udaipur bougainvillées

 

Udaipur jardins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et en fin de journée, une promenade en barque nous emmène dans un pavillon d’été au milieu du lac, où on prend un rafraîchissement dans un environnement très princier. Quel contraste avec le temps que nous avons passé dans le bazar ! Couleurs, bruits, odeurs, petites échoppes, mouvement… et gentillesse pour ces touristes lourdauds que nous sommes. 

 

 

Udaipur lac

 

 

Udaipur pavillon sur le lac

 

 

Udaipur le lac

 

udaipur ile

 

 

 

 

Udaipur balance

 

Udaipur femme à la malle

 

Udaipur marché

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 








Train à nouveau. Wagon lit pour Jaipur, les couchettes sont sommaires, séparées de l’allée centrale par de simples rideaux. Du monde partout dans les gares, foule patiente, porteurs surchargés.

 

 

train de nuit vers Khadjuraho

 

 

Jaipur porteur

 

 

 

 

Jaipur offrandes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour au palais des vents, montée à dos d’éléphant cette fois au magnifique fort d’Amber, promenade en rickshaw, plus loin, plus longtemps- et, horreur !- cela prend une apparence « normale », je veux dire que du mini tour de touriste nous sommes passés à la course de taxi. Mais c’est toujours un pauvre homme enchaîné au boulot- le nôtre revient une semaine chez lui après un mois de boulot et rêve d’avoir un jour son propre rickshaw- qui traîne nos derrières d’occidentaux bien nourris…

 

 

 

Jaipur le palais des vents

Jaipur montée à Amber

jaipur Amber

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jaipur peintures murales

 

Jaipur le jardin au pied du fort

Jaipur gri gri

 

 

Jaipur la montée des ééphants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Et un arrêt chez un bijoutier, un autre chez un marchand d’étoffes et de tapis, le même qu’il y a deux ans, il faut bien faire marcher le commerce, et nous ne nous en privons pas, c’est beau et ils sont bons vendeurs !

 

La route nous redonne l’échelle du temps, de Jaipur à Agra, pour 240 km le livret nous prévoit environ 5h30. Ca laisse le temps de voir le paysage !

 

briquetterie

 

 

 

vers Agra

 

 

 

 

 

Arrêt à Fatehpur Sikri, palais impérial posé au milieu de la campagne, ville fantôme parfaite, irréelle.

 

Fatehpur Sikri

fatehpur Sikri 2

 

fatehpur Sikri 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A Agra, le Taj Mahal se refait une beauté, les tours sont enveloppés d’échafaudages. Qu’importe, miracle informatique, elles disparaissent sur la photo souvenir oubliée en chemin.

 

Agra

 

taj mahal 3

 

taj Mahal 2

 

taj Mahal

 

Yamuna

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Au Fort Rouge la foule des visiteurs écoute la triste fin de Shah Jahan, que son fils fit emprisonner avant qu’il ne ruine le trésor avec la construction d’un deuxième projet sur l’autre rive de la Yamuna.

 

fort d'Agra

 

A partir de là, nous quittons nos traces pour rejoindre Bénarès/Varanasi.

(à suivre)

23 décembre 2016

Abers road

 

 

Désolée, je n’ai pas résisté. En réalité il s’agit d’un retour sur trois randonnées, une dans les estuaires en septembre 2014, l’autre, dans les abers effectivement, en septembre 2015 avec enchaînement avec la baie du Mont St Michel. Et honnêtement, ceux qui disent qu’il pleut toujours en Bretagne ont tort !

 

  1. septembre 2014- Après le Cotentin, nous avons choisi d’aller de Paimpol à la pointe du Château en 5 jours, le long des estuaires du Trieux et du Jaudy (http://www.sentiersmarithttp://www.sentiersmaritimes.com/bretagne/130-08-guisseny-portsall-cote-des-abers.htmlimes.com/bretagne/211-rando-liberte-04-paimpol-pointe-du-chateau-le-trieux-et-le-tregor.html)

 

Départ Paimpol

Le départ se fait juste après les grandes marées. Sur le port un panneau invite à la prudence pour le stationnement des voitures. « Hein ? mais il y a une écluse !-  Oui. Mais l’eau passe par-dessus. » Et de fait, sur cette côte plutôt plate, -jetez donc un oeil sur la carte aimablement fournie par geoportail-, l’eau rentre dans les terres, frôle les champs, coupe les chemins (par grande marée, prendre la variante dans les terres ou patauger avec entrain, selon le cas. Nous avons essayé les deux), on retrouve du goémon au milieu des haies.

 

Perros Hamon

A Ploubazlanec, les mémoires touchants rappellent que la vie était dure pour les "Islandais", un chien nous accompagne un long moment , les crassules poussent en colonies prospères, Bréhat nous fait signe, mais nous restons sagement sur les sentiers côtiers. 

bateau pour Bréhat

 

 

 

 

 

 

Les paysages changent, marée haute, marée basse, îles et îlots, estuaires profonds, vallonnés, champs, marais, sillon de Talbert…

 

plates

 

 

 

entrée dans le Jaudy

 

chapelle cultures

 

goemon

 

Balises Lézardrieux

 

 

 

 

 

 

Lézardrieux

 

Amer

 

côté mer

 

entrée dans le Jaudy

 

le long du Jaudy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

échouage

 

gîte de charme à Tréguier

 

Port la Chaine

 

 

 

 

 




Et nous finissons à Plougrescant et ses cailloux par milliers. Avant de repartir de Paimpol, nous prenons un bain magique dans la retenue de la plage de la Tossen, la mer affleure le rebord, sans une ride, la brume crée une ambiance ouatée, on semble flotter entre deux mondes.

 

 

Paimpol

 

            2 . septembre 20145- Même équipe, même agence, ma foi, c’est confortable : les bagages sont portés, les gîtes retenus, il n’y a plus qu’à marcher. Cette fois-ci ce sera dans le Finistère. Nous déposons une voiture au point d’arrivée et filons vers Guissény. Par la route, ça paraît plutôt rapide…(http://www.sentiersmaritimes.com/bretagne/130-08-guisseny-portsall-cote-des-abers.html)

Le premier gîte est dans un moulin à marée, nous aurons aussi une nuit dans un hôtel face à la mer (quand elle est là !), avec piscine ; ma foi, dans ce pays où on ne se baigne pas quand on veut, c’est un luxe agréable après une bonne journée. Le phare de l’île Vierge domine longtemps le paysage tant qu’on est sur la côte, contourner les abers nous fait marcher dans les sous-bois.

 

3 plante dite de Bréhat chez nous

 

1

 

2 que de bleu

 

 

 

4 entrée aber Wrac'h

6 le vent

7 sortie de l'aber

5 aber Wrac'h

8 entrée aber Benoit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 marée basse fond de l'aber

 

10 effets de verts

 

11 église champêtre Carpont

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ce n’est plus tout à fait la mer, même si les algues bordent le rivage, et pas tout à fait la campagne. De belles maisons, des moulins, des chapelles, et les curieux fours à goémon jalonnent notre route, Saint Pabu et ses plages de sable fin donnent envie de s'attarder...

 

 

13 vous avez dit Bretagne

 

 

14 séchage

 

12 four à goémon

 

14 chapelle de St Samson

 

        

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



3. De Portsall, dont le nom longtemps fut associé à l’Amoco Cadiz, nous filons vers les Côtes d’Armor. Et nous voilà avec les marcheurs du Loir et Cher. Petit bain à côté des nudistes de la plage des Chevrets, tour de l’île Besnard, pour la mise en jambes. Clou du week-end, la traversée de la baie du Mont saint Michel. Le départ au Bec d’Andaine est étonnant : des groupes , des groupes et encore des groupes rassemblés sur l’herbe. Mais quand nous partons, on s’aperçoit vite qu’il y a de la place pour tout le monde sans qu’on ait l’impression de se marcher dessus. Par moments des miroirs d’eau créent des sortes de mirages, une file de cavaliers passe ; nous pique-niquons, plus ou moins à l’abri de Tombelaine.

 

 

16 au loin le Mont

 

17 approche

 

18 mirage

 

 

 

 

 

 

 


Le temps est frais mais nous sommes bien, les pieds dans l’eau ou sur le sable.
Le guide nous montre comment former des sables mouvants, et la manière de s’en sortir en palmant énergiquement.

 

19 les sables

 

 

 

 

 

 

 

 

20 côté terre

 

 

 

 

 

Le lendemain, pointe du Grouin. Le plaisir des huîtres sur le port à Cancale rachète la mauvaise surprise des pique-niques minimalistes de l’auberge de jeunesse, idéalement placée par ailleurs.

 

22 pointe du Grouin

 

21 bisquine

 

23 du producteur au consommateur

 

 

 

 

15 du balcon de l'auberge de jeunesse

 

 

 

 

 

 

Estuaire : embouchure d’un fleuve sur une mer ouverte et où se font sentir les marées

Aber : (région.) Ria : vallée fluviale envahie par la mer, formant un estuaire profond et découpé

Fjord : ancienne vallée glaciaire envahie par la mer

(Le Petit Larousse)

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