On ferme !
Premier essai sur tablette. C'est ça le nomadisme !
Les déménageurs ont évalué notre bazar à 75 m3, concrètement ça représente d'abord un fameux paquet de cartons !
Tant pis pour le mois de septembre, on verra plus tard randos, sorties, anniversaires, le tout sous le soleil. Entre deux virées, le garage s'est quand même considérablement vidé.
Octobre a débuté sur la même lancée, cool et décontractée, mais dès le retour du Tarn il a fallu se mettre aux cartons. En diletante d'abord. J'ai attaqué par mon bureau, avec un challenge dur : 5 cartons par jour. J'ai failli certains jours. Et puis le rythme pris, la bibliothèque, en planquant les cartons derrière le canapé, l'idée étant d'éviter autant que possible d'habiter un chantier tristounet. Ça s'est gâté après le deuxième week-end d'adieux avec la sortie du canapé, promis à une nouvelle vie ailleurs.
La dernière quinzaine a tourné à la monomanie et à l'invasion progressive de tous les espaces libres. Chacun sa technique, Emmanuel fait plusieurs cartons à la fois tandis que j'alterne casse-tête et cartons faciles. Evidemment, à la fin il n'y a plus que des trucs qui n'entrent plus nulle part, mais, bon, dimanche 22 heures on peut considérer que c'est fini !
6 heures, debout, 7 heures le camion arrive, il me parait petit. De fait, c'est juste l'équipe, 5 gars quand même, et leur matos. Le VRAI camion arrive plus tard et manoeuvre comme un fou sur la cour pourtant déserte pour arriver près de la maison, il reste à peine de quoi se glisser sur le côté.
Et le ballet s'accélère, faut garder un oeil sur nos valises qu'il a fallu récupérer dans le camion, aider ici ou là, finir encore des cartons, nettoyer derrière. Ils avaient annoncé la fin à 14, 15 heures, il est 16h30 quand les portes du camion se ferment sur 65 m3 de bazar qui attendront sagement je ne sais où avant l'opération inverse. Ouf.